Axes de recherche
1. Accompagnement, tutorat et dimensions humaines de l’éducation
Responsables : Serge Gérin-Lajoie et Cathia Papi
L’accompagnement est au fondement de toute activité éducative. En effet, on ne peut pas apprendre pour l’autre ou à la place de l’autre, mais on peut être à ses côtés, le guider et avancer avec lui sur le chemin de l’apprentissage. La posture d’accompagnement implique ainsi de prendre en compte l’apprenant dans toutes ses dimensions d’être humain, autrement dit d’être ouvert, à l’écoute et empathique pour identifier avec lui les difficultés rencontrées et les voies de progression possibles.
Une des formes les plus fréquentes d’accompagnement en éducation est celle du tutorat. Ce dernier peut être exercé par différents acteurs de l’éducation tels que les enseignants ou les apprenants. Des dispositifs tutoraux sont mis en oeuvre dans tous les ordres d’enseignement et sont adaptés à tous les modes de formation. Il s’agit souvent d’un soutien supplémentaire, visant notamment à aider des apprenants pour lesquels l’enseignement reçu ne suffit pas, mais aussi de l’activité se substituant à celle d’enseignement dans le cadre de formations à distance basées sur des cours autoportants. Se faisant, différentes questions se posent.
- Quels sont les besoins et attentes des enseignants et des apprenants en termes d’accompagnement?
- Quels rôles les technologies numériques peuvent-elles jouer pour favoriser les pratiques d’accompagnement?
- Dans quelle mesure le tutorat favorise-t-il la persévérance et la réussite des apprenants?
- Quelles pratiques mettre en oeuvre pour soutenir efficacement les apprenants et les suivre tout au long de leur parcours?
- Comment former les enseignants, tuteurs ou apprenants aux pratiques d’accompagnement?
2. Ingénierie pédagogique et dimensions technopédagogiques
Responsables : Gustavo Adolfo Angulo Mendoza et Patrick Plante
L’essor du numérique a ouvert la voie à de nouvelles façons d’apprendre et d’enseigner dans les milieux d’éducation formelle, d’offrir des formations dans les organisations de travail et d’outiller la population pour un cheminement d’apprentissage à vie, et ce, selon une diversité de modalités.
- Quels modèles, théories et méthodes doit-on privilégier ou inventer pour leur design pédagogique, leur développement, leur évaluation, leur diffusion et leur gestion?
- Comment arrive-t-on à optimiser leur efficacité pédagogique?
- Comment peut-on planifier tout en faisant une place à la flexibilité, à l’apprentissage émergent?
- Comment les technologies et les ressources éducatives ouvertes peuvent-elles soutenir les pratiques des acteurs appelés à concevoir et à développer les environnements numériques d’apprentissage?
- Comment peut-on tirer profit du potentiel offert par les développements technologiques et de l’intelligence artificielle pour analyser et personnaliser les démarches d’apprentissage et soutenir les apprenants
3. Numérique et formation en santé
Responsables : Isabelle Savard et Gustavo Adolfo Angulo Mendoza
Que ce soit en formation initiale, avancée ou continue, le numérique fait sa place en sciences de la santé (médecine, physiothérapie, ergothérapie, etc.). Les activités de simulation intègrent des outils numériques. La réalité virtuelle est de plus en plus utilisée. Le numérique permet maintenant de superviser des étudiants à distance.
Depuis quelques années, on remarque également qu’il favorise le transfert des connaissances (ou des avancées en recherche) vers les patients, leurs proches et les intervenants de première ligne. En effet, le numérique est utilisé pour amener les patients à acquérir des connaissances et développer des compétences qui leur permettent d’agir en tant que partenaire de leurs soins.
- Y a-t-il de bonnes pratiques établies en lien avec l’exploitation de la réalité virtuelle à des fins pédagogiques en sciences de la santé? Avec l’exploitation du numérique en simulation et pour le débreffage? Pour la supervision à distance?
- Quels besoins de formation ou d’information des patients et de leurs proches pourraient être mieux comblés par l’exploitation du numérique?